première séance

Vladimir Ilianov est russe et ça se voit.
Au programme : une demi -heure de course en pleine ville, puis beaucoup d’exercice de souplesse, la leçon de boxe, et pur finir des exercices de musculation. Plus de trois heures non stop.
La musculation, ce n’est pas avec des machines, des presses, des bancs ultra modernes. Des tractions à deux mètres du sol maintes fois répétées, des tours de salle avec un équipier sur le dos qui fait le poids mort. Que du classique qui vient d’un autre âge.
Et pratiquement pas de sparring, mais des phases ultra simples : direct-esquive-uppercut répétées à l’infini. Ne pas réfléchir, devenir le geste lui -même pour que le transfert de masse passe dans le contact presque naturellement.
J’ai vu pas mal de combattants autour de moi éparpillés dans la salle. Mais tous viennent profiter de la salle sans faire partir de l’académie. Ils ne bénéficient pas des conseils de Vladimir. Alors entre deux pompes, je surveille : lequel de ces types croisera ma route prochainement ?

On ne change pas une méthode qui fait mal. Footing. Tractions à la seule force des bras.
Répétition des combinaisons apprises la veille : direct-esquive-uppercut au sac de frappe cette fois. Dix fois, cent fois. Puis ensuite la même combinaison à la patte d’ours cette fois. Dix fois, cent fois. Puis avec un sparring, rien d’autre que les mêmes gestes sans rien qui parasite. Progressivement le sparring s’est accroché pour bloquer mes uppercuts : « dégage toi , ne reste pas au contact, enchaîne ». C’est parti comme cela : on a fait 5 rounds au moins.
5 rounds c’est aussi la durée maximale de ce qui m’attend samedi soir. C’est sans doute pas un hasard. Les choses sérieuses ont commencé.

Y’a dans le MMA et la boxe plus classique des exercices communs et d’autres différents pendant l’entrainement. Dans ce qui est comparable, y’a par exemple la corde.
Aujourd’hui je l’ai faite claquer de plus en plus vite et ce pendant ¼ d’heure. Toujours ces 3 x 5 minutes qui servent d’étalon. Le coach jouait du métronome avec sa voix : j’ai terminé sur les talons, exténué.
Et puis y’a les exercices qui diffère : le sac à terre. Ou plutôt le pantin que l’on frappe lorsqu’il est à terre. Ne pas tomber dans un triangle mais parvenir à toucher alors qu’on est debout, puis enchainer sur du g’n p : ce sont des exercices spécifiques au MMA. Des exercices indispensables : un avantage doit être capitalisé : dès qu’on touche, il faut finaliser et repartir avec un ko qu’on laisse dans la valise de notre adversaire. Alors j’ai envoyé au pantin au sol tout ce que j’avais dans le ventre…en attendant samedi.

S’il y a un domaine dans lequel je dois me perfectionner encore et encore en striking, c’est bien les au niveau des coups de pied : high, middle ou low ; tout doit être perfectionné dans les semaines et les mois qui viennent. Lorsque Vladimir m’a dit cela, je ne pouvais qu’acquiescer. Autant commencer de suite.
Après 45 mn de corde, il m’a donc demandé d’enchainer les kicks au sac de frappe. Le plus vite, le plus fort et le plus longtemps possible…un peu à la façon des boxeurs de muay thai qu’on voit s’entrainer…Vladimir répétait dans son anglais teinté de son accent russe « fluide, fluide…tout ton poids dans la jambe. Transferts ta force. ». Et puis comme si cela ne suffisait pas, j’ai dû répéter cet exercice un poids accroché à ma cheville. Eprouvant ? Oui, mais j’en voulais encore…alors j’ai enchainé les séances esquives, remise, high kick…et quand le coach m’a dit « c’est bon pour aujourd’hui », j’ai continué encore et encore.

« oui, oui, c’est moi qui t’emmène sur scène ». cela m’a un peu rassuré de savoir que Vladimir me conduirait samedi soir dans l’octogone. C’est pas tant le combat en lui même que les minutes qui précèdent qui sont difficiles à gérer…alors si je peux m’enlever cela de la tête, ce n’est pas un faible soulagement.
En attendant, j’ai fait connaissance avec les élastics. Accrochés à un mur et sanglés aux poignets, il faut les tendre au maximum en mimant des coups portés. La résistance du caoutchouc est impressionnante et permet de bien travailler le transfert de masse au moment de l’impact. J’avais vu pas mal de reportage de combattants répétant cet exercice. Y’a pas mieux pour attraper la rage tellement c’est énervant !
Esquive, remise, esquive, remise…appuyer ses directs…plus vite plus fort. On n’a pas trente occasion dans un combat de porter un coup…faut qu’il soit décisif à défaut d’être définitif…meurtrir, couper, faire saigner, que chaque coup devienne la douleur de mon adversaire

C’est un lutteur qui aime bien le sol…voilà qui je vais affronter. Mon antithèse…ça veut dire que si je veux le battre, il faut absolument que je le garde à distance à tout prix, que j’évite les take down pour le massacrer de loin. Au moins je sais à quoi m’attendre.
La séance ne fut pas très lourde. De quoi réviser tous les acquis de la semaine : esquive, kicks, esquives…Vladimir a surtout mis l’accent sur les feintes de frappes qui risquent d’êre très présentes dans le jeu de mon adversaie : c’est comme cela qu’il voudra m’entrainer au sol : à moi de l’attendre avec des coups de genou par exemple, comme le fait si bien josé Aldo

Me voilà dans la salle de striking...
j'ai été accepté alors que les autres combattent aujourd'hui. Ca donne envie, d'autant qu'ils ont gagné leur combat. Envie de suivre leur trace

j'ai donc commencé sous les ordres du coach par une longue ballade en ville, histoire d'attrapper une bonne suée.
ensuite, beaucoup de sac de frappe pour gagner en puissance. Mon jeu de poings pied est à parfaire : il y a du travail. j'ai donc longtemps tutoyer le sac suspendu en me concentrant sur la puissance des coups, puis sur le jeu de jambes.

j'ai ensuite travaillé mon jeu d'esquive avec la patte d'ours : mes reins ont bien travaillé. esquives, remise en jab : j'ai entendu cela pendant deux heures en essayant de le fair de le refaire....

Une nouvelle semaine commence. Il faut oublier ce week end, ne pas se laisser griser par cette première victoire.
Taylor Jones nous avait averti : l’entrainement serait à partir d’aujourd’hui mené en commun par Vladimir et Ernesto Hoost. Ce qui signifie séance commune pour tous les combattants de l’Académie.
C’est comme cà que j’ai fait connaissance avec Esteban et surtout Rory. Ce dernier est dans ma catégorie : ne pas créer trop de liens car on pourrait arriver à en découdre un jour.
Après les présentations d’urgence, Vladimir dirigea l’échauffement qui fut marqué par de longues minutes à étirer et chauffer les jambes.

Puis Ernesto nous montra lentement les bases du kick boxing : il nous montra lentement la gestuelle du kick, l’esquive, la remise…Et corrigea nos gestes. Puis nous répétâmes nos gammes…je m’attendais à quelque chose de plus tonique…mais je dois avouer que malgré mes aptitudes au poings-pieds, j’apprenais à chacune des interventions d’Ernesto.

Quelle bonheur, quelle chance d’avoir Ernesto Hoost à mes côtés pour m’enseigner et me faire progresser en poings-pieds. Chaque consigne me semblait évidente, claire, justifiée. Tout avait un sens. Le poing-pied a toujours un coté instinctif, ce qui m’a rebuté car je suis un besogneux. Avec Ernesto, c’est l’inverse : il nous montre une séquence en nous la décortiquant, nous demande de la reproduire en nous corrigeant. Puis nous répétons ce même geste encore et encore afin de l’assimiler. Enfin, il nous met en situation de combat, sur quelques secondes, pour réaliser cette séquence face à un adversaire.
J’ai par ailleurs fait connaissance avec Ted Spirito. Il est davantage dans son élément, ça se voit. C’est un striker, ses gestes sont incroyablement vifs et puissants. Edson nous a rejoints : il n’est pas dans la même catégorie, plus léger, de sorte que c’est plus simple de sympathiser avec lui.

Deuxième séance avec un deuxième entraineur, et pas n’importe lequel : Ernesto Hoost ! la Légende du Kick, vainqueur du K1 !
Mes deux partenaires ne semblaient au contraire pas trop impressionnés.
L’échauffement m’a paru moins pointu que la veille : plusieurs tours de salle, des longues séries d’étirement…
Puis des séquences de frappe au sac, à la patte d’ours, toujours sous l’œil correcteur de Monsieur Hoost. Il m’a en particulier corrigé sur la position de mon poing sur mes directs : j’ai donc essentiellement travaillé mes jabs. Direct, direct encore. Et c’est reparti sur le sac.
J’ai ensuite longtemps travaillé mes esquives du torse, sans bouger mes jambes. Esquive, suivie d’une remise en uppercut, et on s’efface. La même série de geste beaucoup de fois. Sans doute mon niveau est -il à peine passable, mais l’entraineur hollandais ne cessait de m’encourager.

La séance a été très dure aujourd'hui.
Nous avons commencé par un long footign à travers ls rues de LV, tou sles 5 avec Vladimir et Ernesto. A peine étions nous revenus que j'ai du prendre rory sur le dos pour le trainer aux 4 coins de la salle. Il en a fait autant avec moi après ,le soucis c'est que nous ne faisons pas le meême poids.
J'avais les cuisses en feu après ça : c'était peut êtrele but recherché par ernesto puisqu'il nous a fait travailler nos kicks après.
Contre le sac en premier ,lentement pour bien sentir le geste, pui de plus en plus vite en y mettant le plus de poids possible. je sentais le sang affluer sous les protections à mes chevilles. Puis nous avons fait des sparrings à tour de rôle avec comme consignes de placer ses kicks. L'attaquant place des kicks, le défenseur tente de bloquer pour remiser aux poings en uppercut. rory s'entrainait avec Ernesto dans le ring pendant que je me mesurais à Ted. Ce dernier m'a mis quelque bons contres bien sentis. Je le devinais attentif malgrè tout à retenir ses coups qui malgrè le casque claquaient fort;

mon dernier combat avait été une suite de tentative de Take down, réussies pour ma part. J'avais réussi sans problème à casser la distance. avec Ernesto, j'apprends à être capable de combattre à distance, ce qui n'est pas jusqu'à présent mon point fort. Tous es combatants du monde savent comment adresser un direct ou distiller un crochet. Ernesto nous a aujourd'hui entrainer à répéter des kicks. C'est un peu l'arme fatale, celle qui part d'en bas, qui part d'ou on ne regarde jamais. Alors on en a fait des centaines des milliers peut être contre le sac, dans les gants de nos adversaires.
J'ai plus fait connaissane avec Edson en le portant sur mes épaules, c'était sympa. Puis j'ai échangé les gants avec ernesto sur le ring, en essayant de mettre en pratique son enseignement. Plus fort ,plus fort me criait i l, m'encourageant à donner kicks sur kicks. Je sentais mes cuisses douloureuses tellement ernesto en demandait. Mais il m'encourageait à continuer telle une machine. Ses avant bras bloquaient sans problème mes coups, mais il voulait que je répète ce geste encore et encore.
il m'a ensuite placé en défense pour que j'apprenne à bloquer des kicks pour fair eune remise derrière. On sait tous faire cela, en théorie. C'est avec la vitesse, la puissance de l'adversaire que les choses deviennent plus difficiles, alors il faut le faire et le refaire à l'entrainement.

Ouahhh la séance
Cela a commencé par une ballade accélérée de LV : un bon footing d'au moins 45' avec nos deux entraineurs.
et puis j'ai dû porter Vladimir sur mon dos pour parcourir la salle...j'étais vidé avant même les phases d'entraineement technique
C'est fou comme on est relaché dans ces cas là. Ernestoo voulait mettrel'accent sur les kicks...cela fait partie de mon arsenal ,mais sans plus. On a regardé Ernesto décortiquer le geste longuement, expliquer comment il met son pied d'appui, comment il transferre sa masse dans l'impact...puis on s'est entrainé au sac de frappe.
Ernesto m'a pris à part pour me faire la patte d'ours au kick...histoire de travailler ma précision...low, middle, high, fallait réagir au plus vite. Il m'a expliqué que le low, c'est miraculeux pour garder un adversair à distance : et pour moi, c'est le combat que je veux faire. Dès lors qu emon adversair est loin de moi, je me sens à l'aide.
j'en étais pas encore au stade de Machida avec son front kick, mais bon, cela venait pas mal.
en sparring, je me suis frotté à Edson. plutôt doué le gosse.
j'ai vu que mon adversaire est annoncé pour samedi. j'imagine qu eje ferai connaissance avec le garçon via Vladimir la veille du combat. On est cela dit passé au cran au dessus, car celui là a un palmarès positif.

une séance trop sympa aujourd'hui.
un peu comme hier, jogging, musculation (basée sur les épaules aujourd'hui) puis des séquences dirigées par Ernesto basées sur j'esquive, je remise, je bloque,je remise.
tout cela comme d'habitude avec beaucoup de concentration, de détachement : faire les choses naturellement, sentir son corps agir.
et je sens que cela commence à venir. C'est comme si mes bras commencaient à agir d'eux même, mon buste est à l'affut et esquive, mes poings programment déja la remise...
Et puis deux hommes sont arrivés dans la salle en discutant : lls se sont approchés de nous pour nous saluer.
le premier, c'est le boss, et le deuxième,je l'avais en poster dans ma chambre. sa venue était annoncée : Antonio Nogueira était là, le visage marqué mais traversé par un large sourire : il semblait content d'être là. Instinctivement, nous fime sune haie d'honneur pour l'applaudir. Il s'est mis à rire, puis nous a regardé pendant la suite de l'entrainement. Du coup, nous avons tous redoublé encore d'efforts si cela est encore possible.
Je le sentais très concerné par la séance : il s'interessait à nous. MAis n'a pas interagit. Du coup, à la fin de la séance, il nous a félicité. On a tous bu un coup ensemble, pour l'écouter et le regarder nous mimer la façon dont il a expédié Shaub au tapis. C'étai tplutôt jouissif car personne n'aime ce chasseur de tête

résumons : en une semaine j'ai été entrainé par Valdimir, Ernesto Hoost, j'ai gagné mon premier combat pro avant la limite, et aujourd'hui j'ai accueilli Antonio Nogueira : qui dit mieux?
le bonhomme n'avait pas l'air diminué ni fatigué : pourtant j'ai vu le combat, avant de toucher l'américain, il en a encaissé quelqu'unes et en a aussi beaucoup esquivé.
la séance a été dure encore une fois. Beaucoup de sparring, et toujours autant de travail d'esquives, mouvements du buste, de la tête, bloquer les coups que de travail d'impacts. Selon Ernesto, j'ai encore bien des progrès à faire notamment au niveau des esquives. J'ai selon lui pris encore trop de coups samedi dernier. IL m'a donc concocté une séance spéciale : il me courait presque derrière et je devais esquiver tout ce qui venait. Bien sûr certains coups avaient pour but de me faire bloquer et remiser ; le plus dur c'était cela, choisir la meilleure option : esquive, blocage ? choisir vite en fonction de l'ouverture laissée afin de remiser. Répéter encore et encore...
la fin de séance a été très sympa avec Antonio qui s'est montré très familier. on sentait tous qu'il prenait du plaisir à rester à nos cotés...ce type transpire la sympathie et la salle d'entrainement : il est le MMA à lui tout seul.
c'était d'ailleurs assez rigolo de les écouter discuter, lui et Ernestoo...

Mes camarades de l'Académie sont sympas. Ils ont bien accueillis antonio Nogueira. Mais ils ne sont pas brésiliens comme moi. Ils ne peuvent pas vraiment mesurer ce qu'il représente, ou ce que représente sa victoire sur Shaub. C'est tout un peuple qui a hurlé, et chaque combattant de MMA de ce pays qui a gagné ce jour là. Nous devons tous énormément à ce Monsieur.
aussi, lorsque je l'ai reconnu dans la salle, j'ai encore redoublé d'effort. J'ai été encore plus mobile, j'ai frappé encore plus fort à chacune de mes remises, j'ai été encore plus vif, tranchant. Je voulais qu'il comprenne qu'il n'a pas fait cette fabuleuse carrière pour rien. Je sens que je progresse très vite en striking. MEs poings sont plus prompts à réagir, et je n'ai plus trop de problème à apprécier la distance. Evidemment, tout cela se jugera face à mon adversaire sur le ring samedi soir. mes compagnons ont gagné leur premier combat : je ne peux pas faire moins.
Ernesto a interrompu ma séance alors que les autres continuaient leur sparring pour m'emmener faire du squatt.
Puis après cela, j'ai eu droit à du développé couché. Augmenter sa vitesse, c'est bien, mais si on peut faire en sorte qu'un copbat dure moins d'un 1/4 d'heure c'est mieux, alors il faut gagner en puissance.
Antonio était content. Et je crois que nous étions nous combattants de l'Academy sur un nuage.

la semaine va toucher à sa fin. Et à nouveau, l'échéance se rapproche.
j'imagine que la séance de demain sera légère et permettra de faire un point sur l'adversaire...alors aujourd'hui, on a mis les bouchées doubles.
il y avait une partie de la séance individualisées pour travailler nos points faibles. J'ai ainsi du mettre l'accent sur la puissance de mes jambes (travail des cuisses) pour rendre mes takes downs carrément incontrables. Travail au squatt, à la presse...et puis ca servirait pour les kicks de toutes façons.
ensuite des séquences d'échauffement pour répéter les jabs, remises, esquives...et puis trois rounds de 5 mn contre Ted, pieds poings sans travail de clinch autorisé. J'ai pas mal pris, mais j'ai tenu la distance ce qui me permet d'être confiant pour samedi soir. il y a du bon à travailler ensemble de la sorte. Il est possible qu'on se rencontre dans l'octogone un jour, mais dans l'immédiat, un vrai sentiment d'équipe est en train de naître.
les cinq rounds ont été filmés par le coach du sol, puis diffusés sur un micro portable amené pour l'occasion par Vladimir. Et surprise Antonio était à nouveau présent pour le visionner : vladimir, antonio et ernesto bien sur m'ont indiqué à moi et à ted là où on doit se perfectionner,en prenant exemple sur ces trois rounds.
c'était très enrichissant.

la séance d'aujourd'hui a été marquée par la présence de Antonio à nouveau. il ne peut s'en passer de la salle !
ll a visionné avec Vladimir mes échanges en sparring avec Rory sur 3 rounds. puis lui et Vladimir nous ont corrigé. niveau puissance : je mets ce qu'il faut, pas de problème. Faut gagner en précision et rapidité.
Donc suite à cela, Ernesto m'a contacté une séance bis avec les pattes d'ours : toucher vite et précisément. d'accord ! le problème c'est que je venais déja de faire 3 rounds, et que j'ai bien du faire 30 minutes de ce petit jeu là. J'ai quitté la salle vidé, avec les épaules si douloureuses.
faut souffrir me souria ernesto. Faut souffrir pour faire souffrir continua Antonio.
ok c'est bon , ils en connaissent un rayon

Jeune, niveau encore à améliorer mais homogène mais manque de souplesse.
C'était l'avis d'ernesto et de Antonio Nogueira de retour parmi nous, sur ma personne.
fallait que je sois plus souple, plus agile pour faciliter mes esquives, mon travail au sol.
donc j'ai fait un sparring avec ernesto pendant une demie heure à éviter ses coups en bougeant du buste. du coup j'avais les lombaires qui chauffaient bien. puis ernesto m'a attaché des petits sacs de sable autour des poignets, puis il m'a conduit au sac de frappe. Allez vas y, directs esquive, remise en crochet. A ce petit jeu là, pendant un bon quart d'heure, je les sentais bien les petits sacs de sable.
je sentais que Monsieur Nogueira était très attentif à mon travail. alors comme hier, j'en remettais une couche, je redemandais des exercices à Ernesto. Il me refit travailler en kicks contre le sac de plus en plus vite, sans répit. Des répétitions de 25 coups le plus vite possible, comme on voit faire les jeunes combattants thailandais. A en croire mes collègues rory et Ted, c'était la dernière séance dure de la semaine, demain sera plutôt une mise au oint sur les qualités de nos adversaires, raison de plus pour tout donner.

Dernière séance avant le combat.
juste de quoi se dérouiller les jambes et les bras : un long échauffement, puis un sparring en douceur pour répéter une dernièe fois les gammes apprises cette semaine.
puis un briefing sur mon adversaire. 2-2 : il ne parait pas plus fort que mon adversaire de la semaine dernière, peut être moins même. D'où l'intérêt d'être méfiant : ne pas sous estimer l'adversaire. pas d'excès de confiance.
il a gagné une fois par tko et une fois par décision. Il a aussi pris un tko. Bref y'a pas de point fort qui se dégage de lui, et il peut être arrêté. REfaire le coup de la semaine dernière : multiplier les take down pour controller. Mais aussi mettre davantage à profit les phases de stand up par des clinchs efficaces ou des jabs et kicks.
Bref avoir l'initiative. ne pas le laisser prendre confiance, ne pas lui donner l'ombre d'une chance : être le patron comme la semaine dernière.
j'ai eu droit à l'accolade d'Ernesto et d'Antonio : difficile de croire qu'ils ne font pas partie de l'Académie.

ca fait plutôt bizarre de voir son nom en grand sur une affiche. de se dire que les gens vont se déplacer pour voir le type dont le nom est sur l'affiche, et que ce type c'est moi
Ernesto et vladimir m'ont très vite remis les pieds sur terre en m'entrainant dans un long footing pendant lequel ils ne cessaient de me donner des consignes
mon adversaire a un palmarès positif : quatre vctoires pour 2 défaites. Un ko en sa faveur et un tko contre lui. il sait donc frapper mais il n'est pas inaccessible. des victoires par soumission, une décision : il sait combattre au sol. Il ne faut que je me laisse entrainer sur ce terrain. Comme la semaine dernière, je dois faire parler la poudre debout. C'est là que je dois mener le combat. Ne faire aucune erreur sur mes frappes, et ne pas tomber dans le panneau dans de possibles feintes de frappes. Je dois travailler en jab, en kicks pour le maintenir à distance le plus longtemps possible et enchainer naturellement.
Antonio y est allé de son petit conseil : entame le rapidement. Si tu lui fais mal au début du combat, ses amenées au sol seront moins tranchantes.

on y est : dans 24 heures, tout se jouera dans l'octogone.
Rory et Ted avaient raison : la séance fut longue mais relativement légère physiquement parlant. Un long footing fut l'occasion de parler de nos adversaires. Cela a permis à chacun de faire partager ses objectifs, et donc contribuer à faire grandir l'esprit d'équipe.
pour ma part,j'affronte un adversaire qui compte 3 victoires pour 2 défaites. 3 victoires par décision et 2 défaites par ko ! Ce n'est donc pas à priori un puncher, et il encaisse moyennement bien. il faudra donc me dit Ernesto toucher souvent et puissamment, mettre en pratique les enseignements de la semaine. Selon ted, j'ai l'avantage d el apuissance car je m'entraine avec des gars plus lourds. A mi de toucher et cela devrait faire la différence.
Antonio qui est toujours là pour mon plus grand plaisir, me dit qu'il faut être patient : il faut toucher souvent mais sans se précipiter. Il y a 3 rounds de 5 mn pour gagner. C'est plus de temps qu'il n'en faut.
demain, il y aura quoiqu'il arrive une nouvelle ligne à mon palmarès.
je sens que toute l'équipe est autour de moi et croit en mes possibilités. je ne dois décevoir personne

mon arrivée en salle ne passa pas inaperçue : tout le monde se retourna pour me voir.
je suis le petit nouveau, enfin petit, c'est une fçon de parler...
une opportunité pour moi compte tenu des résultats des trois combattants actuels...
A peine avais je serrréla main de Valdimir Ilianov quil m'entrainait dans un footing endiablé. Il m'expliqua qu'i ln'avait personne sous la main actuellement : pas de chance pour moi !
de retour dansla salle, c'étaitparti pour une séance de tractions, pour m'échauffer les bras.
puis direction le sac : il me regarda sans intervenir un bon moment, puis changea ma position de jambes au moment de l aprise d'appui avant l'impact su rles crochets.
il me fit travailler longuement les jabs...puis des combinaisons gauche-droite.
pas de sparring pour aujourd'hui : on révise les gammes!!!

gros footing pour commencer, puis une séance de musculation dirigée par Vladimir
puis on est passé aux exercices de striking : sac, patte d'ours pour gagner en précision et en rapidité.
des séries courtes, max 2 ou 3 coups suivis d'une esquive. deux coups, je bouge, deux cps je m'efface...cela pendant une bonne demi heure
mon combat est annoncé pour la fn de semaine : je ne croyais pas cela irait si vite. du cup, j'ai déja la pression. alors j'avais envie que le coach m'apprenne tout en une séance! mais plus le tmeps passait, plus j'avais mal partout.
il me demandait de bien me concentrer sur les impacts : avec mon gabarit, je dois faire mal !!! il me faudra tenir la distaince, éviter le sol et travailler à mi distance...on a donc travaillé cela spécifiquement....

comme à l'accoutunmée footing pour commencer.
puis j'ai du transporter, ou plutôt faire rouler, un pneu de tracteur dans le parking devant la salle. histoire de me mettre en forme, ça m'a bien échauffre les cuisses, les dorsaux.
ensuite, séance de pattes d'ours avec des poids au bout des bras. pas mieux pour faire gagner en vitesse, d'après Vladimir. et toujours, la même séquence, je travaille mon jeu de jambes, j'esquive et je remise en jab, puis je m'efface, je remise, etc.
seln Valdimir, mon combattant samedi est très bon. parmi tous les combattants de la Fight 4 Legend, c'est moi qui ait le premier combat le plus difficile, et de très loin. Il a une victoire pour une défaite, mais d'après Vladimir qui l'a vu combattre, c'est un gars prometteur. Je dois donc être très bien préparé. Mon gam eplan doit êtr de toucher très fort dans le premier round, car son défaut est de pas prendre les coups.
on a donc travaillé la puissance au sac pendant une demi heure. renforcer le point d'impact sur un seul coup, puis je m'efface.